Lapremière journée de pêche à la truite organisée par Michel Lartigue, le gérant du plan d'eau de Souancé-au-Perche, a rassemblé 35 pêcheurs, samedi, sur ses berges . Pour l'occasion 55
On sait tous que les plus grosses truites sont des poissons principalement piscivores. Mais marquons tout de suite une pause qu’est ce que j’appelle une grosse truite ? C’est quoi une grosse truite ? Sachant que je suis un pêcheur quasi exclusif de rivière le réservoir n’a pas de coté sauvage pour moi, je parle alors de truites fario sauvage. Je resterai toujours fasciné par la beauté de la truite, comme par les joues bleues électrique de cette magnifique femelle. J’exclue de cet article les truites arc en ciel introduites, et les truites lacustres cycle de vie différent de la fario, et méthodes de pêche différentes. Je vous parle de la vraie grosse fario que vous voyez dans vos rêves, ce poisson mythologique que l’on cherche tous, avec des joues bleu cobalt, et un bec surdimensionné. Les nymphes de Mai que je propose en série limitées sont de réels aimants à grosses truites ! En terme de taille, parlons franchement, si on reste sur des truites trophées du territoire Français, je considère qu’une fario de rivière trophée est un poisson qui dépasse les 60 centimètres. our la barre des 70 centimètres sur des farios sauvages prises à la mouche, beaucoup d’appelés mais peu d’élus. Une nageoire adipeuse qui vous laisse deviner la taille des poissons qui mangent des nymphes de mai… La barre des 80 centimètres sur des truites farios sauvage existe en France. Il serait assez honnête de dire que la barre des 90 cm peut exister sur des farios sauvages dans des systèmes riparien ce qui veut dire relatif à la rivière, hors lacustre. La barre des 100 cm existe sur des farios sauvages, mais uniquement sur des milieux de rivières proche du lacustre, par exemple des rivières de gorges très profondes comme le Verdon, ou des rivières retenues par des barrages. Les truites trophées perdent en général leurs points rouges car elles libèrent les pigments dans les œufs des pontes successives… Pour faire simple, disons que pour le moucheur de rivières classique comme vous et moi qui pêchent des classiques de l’hexagone Dordogne, Touvre, Loue, Doubs Ain, Allier, Vis, Dourbie, Tarn, Thur, Bruche, Seine pour citer quelques classiques, on peut tous honnêtement rêver de prendre à la mouche une fario de 70 centimètres. La distance entre ce rêve et la réalité s’appelle la pêche à la mouche. Beaucoup de bon moucheurs Français ont déjà passé la barre des 60 centimètres en France, par contre je ne connais que 2 moucheurs dans mon réseau qui ont passé la barre des 70 centimètres en France sur environ la centaine de moucheurs avec qui je parle régulièrement. Ma barre personnelle de record s’arrête à 66 centimètres pour un poisson pris justement en pêche à vue avec une nymphe mai. J’irai même plus loin - quitte à passer pour un puriste pénible – mais je pense que les plus beaux poissons trophées de rivières sont pris sur des rivières classiques de pêche à la mouche, avec des berges et des fonds qui permettent le wading et la pêche en nymphe ou en sèche classique, et non pas des pêche à bananer des streamers » dans des pools profonds. Les gorges du Verdon reste un réservoir à grosses truites. Voilà pour la parenthèse grosse truite » revenons au sujet. Piscivores oui mais… Le point important de cet article, c’est que je veux vous faire comprendre que les mouches de mai sont en général la seule nourriture qui fait bouger les plus grosses truites qui sont piscivores le reste de l’année. Alors effectivement, vous avez lu et relu des articles sur la pêche en sèche en mouche de mai, mais vous savez que je vous rabâche à longueur d’article que vous prendrez des plus gros poissons en pêchant en nymphe, plutôt qu’en sèche. L'envers du décor à mon atelier... Je répète ici la phrase bateau La pêche en sèche reste la plus belle des pêches » pour ne froisser personne, même si il n’y a quasiment plus de gobages, il faut continuer à le dire pour laisser un peu rêver les moucheurs, il faudra encore quelques années pour que les moucheurs comprennent que les règles du jeu ont changé en France, on va y arriver. Les belles années des gobages sont derrières nous, en 2020, on ne fouette plus souvent pour pêcher en nymphe.... Ce n’est pas grave, il reste plein de poissons à prendre avec d’autres méthodes ! Pour moi, la plus belles des pêches à la mouche, c’est celle qui permettra de prendre les plus gros poissons… Ça tombe bien parce que je vais vous parler de la pêche qui me fait le plus frissonner au monde la pêche des grosses truites à vue, avec des nymphes de mai. Quand un monstre de cette taille vient saisir votre nymphe de Mai à quelques mètres de vous, je peux vous garantir que le palpitant s’emballe… Mais avant de plonger dans la technique, revenons comme toujours à la biologie avant d’appliquer la distorsion poétique du moucheur. Partir de la biologie sur une analyse permet toujours d’avoir des données solides, cela diminue les théories fumeuses qu’on aime tous élaborer en tant que moucheurs passionnés. Un trio bien appétissant qui n’est disponible que quelques semaines dans l’année pour les truites trophées. Le constat de base c’est qu’une truite à besoin de protéines pour grossir. Je vous parle ici avec une déformation professionnelle, car j’ai été pendant des années aquaculteurs dans un élevage de sandre en circuit fermé. Avant de passer ma vie à monter des mouches, je passais ma vie à essayer de maîtriser l’élevage du sandre, un autre poisson fascinant. Vous savez bien que si une truite passe sa vie à manger des petites larves de trichoptères ou d’éphémères, elle ne va pas forcement atteindre une taille record… Pas besoin d’avoir un prix Nobel en hydrobiologie pour comprendre qu’une truite va grossir vite en mangeant vairon, loches, vandoises et chabot. Un aperçu du menu journalier de nos truites trophées piscivores Vous noterez bien que je suis un monomaniaque des rivières sauvages, et je ne vous parle pas de chevesnes et de gardon en poissons d’accompagnement de la truite fario, car je veux vous dresser un portrait de grosses truites qui vivent dans des vraies zones à truite, à l’eau fraîche et claire. Les truites de taille modeste donnent aussi le sourire au pêcheur du moment qu’elles sont sauvages ! Donc vous voyez ou je veux en venir la biologie vous apprend que les plus grosses truites passent leur vie a manger du poisson, et ne changerons de régime alimentaire que pour un une grosse dose de protéine ingérée rapidement. Ce genre de truite vomit parfois des chabots dans l’épuisette, donc on comprend d’ou vient son embonpoint… C’est à ce moment la qu’ Ephemera Danica fait son entrée dans l’histoire… Les nymphes de mouche de Mai sont à peu près les seules plus grosses larves de nos rivières Françaises qui sortent de manière massives à certains moments de l’année et qui peut faire bouger les truites trophées. Il est clair que quand on voit la taille d’une larve de mouche de mai, on comprend tout de suite que ça fait un bon casse croûte ! En général, ce sont des tailles d’hameçon à streamer à hampe longue d’ordre numéro 10 à 4. Pour ma part, je ne vous proposerai en série limitée que des nymphes en taille 10 à hampe longue, car je préfère quand même proposer des nymphes de taille modérée qui sont assez légère pour pouvoir pêcher des truites qui naviguent sous la surface. La nymphe de mai en question Vous me connaissez - monomaniaque delà pêche en nymphe – donc je n’aborderai pas la pêche en sèche en mouche de mai, surtout que ça à été fait en long, large et en travers dans les magazines et sur les forums. Ma version des nymphes de mai, légères et spongieuses à souhait ! Même si je pratique quasiment que la pêche en nymphe au pompon et au fil, la pêche des truites en nymphe de mai se fait sur des pêches à vue uniquement, car les poissons se trouvent sur les bordures, et sont très visibles. Si vous êtes fan de pêche à vue surveillez également les nymphes en série limitée ! Il découle donc de la technique en place une nymphe spécifique. Vous vous souvenez dans la pêche à la mouche, c’est comme dans la vie, il faut que tout soit aligné pour se sentir bien. Donc le type de nymphe utilisé doit être en alignement avec la technique dont le ut va être de proposer une nymphe grosse mais légère, à une distance comprise entre 0 et 7 mètres du bord si vous restez sur une pêche à l’arbalète comme je vous le propose. Depuis que j’ai goûté à une canne 11 pieds montée par Jazz Fishing Rods un autre artisan Français passionné je ne la quitte plus ! Si vous pêchez à vue à distance, je vous conseille d’aller chercher sur internet, car mon bas de ligne polyvalent ne me permet pas de pêcher à vue en distance, je reste toujours sur des pêches à l’arbalète en nymphe à vue. Je parcours donc plus de kilomètres que les pêcheurs à distance, car je ne peux pêcher que les endroits proposant des profils de pêche à l’arbalète talus, buisson, bordures encombrées, ou courants très rapides en arbalète avec nymphe lourde. Le mimétisme des grosses truites leur permet de se cacher dans le moindre interstice de la rivière J’ai choisi d’éliminer la pêche a vue a distance de mes techniques, car sur la centaine de rivière que j’ai pratiqué autour du monde, j’ai remarqué que très peu sont adaptées à la nymphe à vue a distance. Les rivières ouvertes avec des gravières et de l’eau cristallines ne sont pas si courantes que cela. Bref, j’ai du faire ce point technique pour en arriver a vous parler de la nymphe de mai idéale. La bonne nymphe de mai est selon moi un modèle assez inédit, car elle doit être grosse ET légère, ce qui n’est pas habituel dans la pêche en nymphe classique. Les matériaux sont donc spécifique car ils doivent être spongieux pour capter de l’eau et rapprocher la densité de la nymphe de celle de l’eau afin qu’elle coule lentement, voire même qu’elle plane lentement après une animation. De plus, les matériaux comme le Body Gills sont non seulement spongieux, mais recouvert de milliers de poils qui imitent très bien le corps des nymphes de mai. Le Body Gills » velu et spongieux, le top pour des imitations réalistes ! Je cercle ces matériaux spongieux avec un fil de cuivre fin pour donner de la vie à mon imitation. Le thorax reste un Spectra dubbing classique jaune crème, que je recouvre d’une carapace de vernis brun pour marquer un contraste. Pour les cerques, juste une petite touffe de plume de Matuka bien vivante... Le sujet de l’hameçon est important, car on aurait tendance à penser qu’il faut utiliser un hameçon très fort de fer pour sortir des truites trophées. Cependant, n’oubliez pas que les hameçons trop durs vont décrocher du poisson. Il vous faut toujours utiliser des hameçons avec un certain rebond pour encaisser les rushes. Au vu de la queue de cette truite trophée, on se rapproche d’un combat digne d’un saumon ! C’est pour cette raison que je choisis des hameçons à streamer moyen de fer, ce qui permet aussi a la nymphe de couler lentement. Pour ce qui est de la longue de hampe de l’hameçon, le débat est ouvert, certains disent que les hameçons à hampe longue décrochent plus de poissons… Vous me direz ce que vous en pensez, pour ma part, je n’ai pas assez décroché avec pour les incriminer ! Quelque soit la taille des truites, du moment qu’elles ont une belle robe, je reste toujours contemplatif ! Dernier point pour les nymphes de type éponge » n’oubliez pas de toujours avoir votre nymphe mouillée pour ne pas qu’elle flotte en surface, sinon votre truite ne la verra pas si elle à le nez en bas. Vous pouvez également la mouiller à la salive qui est plus lourde que l’eau, mais ça fait beaucoup de salive à sortir pour une nymphe de mai ! Et autre dernier point les nymphes type éponge gardent l’eau séchez les en dehors de la boite quand vous avez fini, sinon vous allez rouiller toute votre boite. L’action de pêche [1/3] le repérage des poissons Tout d’abord, vous devez vous assurez que la météo est compatible avec l’éclosion des mouches de mai. Tout cela varie en fonction des rivières plus ou moins précoces. Les mouches de mai qui s’envolent sont tellement grosses que vous ne pourrez pas les rater. Ne sous estimez pas les poissons trophées, il vous repèreront de très loin… Il suffit de voit juste quelques mouches de mai en surface pour que les grosses truites sortent car si il y à quelques sèches en surface, cela signifie qu’il y a d déjà beaucoup de nymphes sous l’eau. D’ailleurs, j’ai fait mes plus belles pêches en nymphe à vue lorsqu’il y avait peu de sèches en surface, mais que les grosses truites s’activaient en dessous pour chercher les nymphes. Vous devrez donc fouiller toutes les bordures de la rivière pour trouver des poissons en poste ou en chasse, soignez donc votre approche à pas de loup, et favorisez les talus, les retournes les us berges, et tous les obstacles qui offrent une cache aux grosses truites. Parfois même une simple retourne d’un mètre carré peut abriter un poisson trophée. Parfois même pire, si vous pêchez comme moi des rivières avec sous berges calcaires, alors vous verrez parfois juste la tête de la truite dépasser de la sous berge. Parfois même pire, vous verrez juste une queue qui dépasse de la berge… truite imprenable ! Une autre truite bien grasse et bien ponctuée qui se gavait de nymphes de mai ! On assiste parfois à des scènes étonnantes comme des truites qui broutent le foncent comme des barbeaux en provoquant des grands nuages de fumées dan l’eau, ou encore des truites qui mâchouillent les racines ou se tiennent des nymphes de mai. Soyez donc prêt à voir des truites affamées dans de nombreuses configurations, qui peuvent arriver dans tous les sens du courant. Je vous conseille de prospecter les berges avec votre canne prête à arbalète, la nymphe placée sur la porte mouche, et la ligne légèrement tendue pour éviter les emmelages de bout de canne. Mon bas de ligne est ultra simple pour ce type de pêche je mets 15 mètres de nylon mm et basta ! Ainsi vous pourrez arbalèter parfaitement, à voir une très longue pointe super élastique, et également une réserve de fil si la truite fait un rush. L’action de pêche [2/3] le lancer arbalète Le lancer arbalète reste simple à comprendre et à exécuter, mais sil faut bien connaitre le rebond de sa canne pour le réaliser avec précisons. Il vous faudra aussi une certaine dextérité pour jongler entre branches, ronces et orties ou les grosses truites aiment se tenir ! En général vous aller réparer une truite qui avance sur une bordure, et vous allez vous arranger pour placer la nymphe sur son chemin. Si la truite refuse ou ne vois pas votre nymphe, n’hésitez pas à faire un animation / propulsion » en une seule tirée qui imite la manière dont les nymphe mai nagent. Une grande femelle prise sur animation après un refus… Parfois on à le droit à une deuxième chance ! Dans tous les cas, même si la nymphe est légère, faite la plouquer loin de la truite, quitte à la glisser en surface pour la replacer en vue de la truite. L’action de pêche [3/3] le combat Si votre grosse truite accepte l’imitation, laissez quelques 2 secondes avant de ferrer lorsqu’elle a pris, car elles prennent en général lentement, et on leur enlève suivent de la bouche. Si vous tombez sur des poissons trophées, le combat sera impitoyable. Réxoyxygènez toujours bien les vieux poissons après le combat et vérifiez qu’ils repartent bien ! Les grosses truites fario sont des poissons très intelligents qui fonceront dans le premier obstacle venu pour se débarrasser de vous. Si vous pêchez des truites qui nymphes sub surface de 10 a 20 cm sous l’eau une bonne méthode classique consiste à forcer la truite à monter en surface après le ferrage pour la surprendre. Cependant cette méthode ne marche pas à tous les coups, car les poissons de quelques kilos sont parfois tellement puissants qui vous forcent à lâcher du lest sous peine de fracasser toute votre ligne. Donc anticipez toujours les obstacles environnants et bridez tout ce que vous savez pour en éloigner la truite. Conclusion La saison de la mouche de mai est aussi celle des vairons ! Vous savez que la pêche à la mouche n’est pas une science exacte, donc parfois à l’époque de la mouche de mai, certaines truites sont aussi sur les fraies de vairon. Une grosse truite dédaigne votre nymphe ? Pas de problème, jouez sur son instinct de prédateur ! Un vieux male très carnassier qui était déjà passé sur les vairon surveillez les séries limitées des vairons sont parfois disponibles . Les streamers en varon maraboutés que je propose parfois en série limitée sont des leurres mortels, car leur queue chargée en marabou est extrêmement mobile dans l’eau… Vous verrez surement votre truite trophée venir gober votre vairon, et le marabou qui glissera dans sa gueule comme un spaghetti. Les thymallus » sont eux aussi friands des mouches de mai, et seront plus faciles à prendre que les truites. J’espère que cet article vous aidera à prendre la truite de votre vie ! N’oubliez pas non plus que la mi-mai c’est l’ouverture de l’ombre, et que les " gorets " sont aussi friands des mouches de mai, en nymphe au en sèche ! Je retourne à l’étau monter des mouches et je vous dis à bientôt pour un prochain article Stan, votre monteur de mouches cliquez ici pour me contacter
Voicidonc une sélection de trois modèles de cuillers tournantes pour la truite, cuillers dont la taille est adaptée aux eaux que je pêche, les rivières du Morvan. La Mepps Aglia n° 1. Alors que la n° 2 est la plus célèbre, je lui préfère la numéro 1 qui bénéficie d’une taille plus adaptée aux truites de chez moi.

Trouver un lieu de pêche appropriéComment reconnaître les lieux qui abritent une population de truites ? Pas facile quand on débute et que personne dans votre entourage ne s’intéresse à la pêche. Le premier réflexe est de regarder son permis de pêche ou la carte de votre département recensant les rivières et les lacs cette carte vous est normalement fournie au moment de l’achat de votre permis de pêche avec de la documentation pour que vous soyez informé de la réglementation dans votre département.Vous constaterez que les rivières sont classées en deux catégories. On distingue les rivières de première catégorie et de deuxième catégorie. Pour faire simple, les rivières de première catégorie ont une eau de meilleure qualité que celles de seconde catégorie. De fait, elles abritent une faune aquatique plus exigeante en oxygène comme les truites, les goujons ou les vairons par exemple. C’est donc dans les rivières de première catégorie que vous devrez aller pêcher pour avoir un maximum de chances de rencontrer des truites. Les rivières de seconde catégorie en abritent également mais c’est plus pouvez également pêcher la truite dans les lacs de montagne. Mais tous les départements en France ne sont pas que vous avez ciblé la rivière de votre choix, nous allons voir ensemble quels sont les différents postes susceptibles d’abriter une pêcher une fois au bord de l’eau ?Nous voilà à présent face à la rivière. A ce stade nous devons préciser le type de rivière où nous nous trouvons. Nous distinguons les petites rivières les torrents de montagne, les ruisseaux et les rus des moyennes et grandes rivières la Dordogne, l’Allier, les Gaves pyrénéens par exemple car l’approche et le matériel utilisé seront connaître les postes est une condition nécessaire mais pas suffisante pour attraper une truite. Il y a deux autres paramètres à prendre en compte les conditions climatiques et la période de la saison. Ces deux paramètres vous permettront de déterminer l’habitat précis et le comportement alimentaire de la et le comportement alimentaire de la truiteTentons à présent de comprendre comment la truite se comporte et se nourrie pour pêcher au bon moment au bon est rare, en effet, qu’une truite occupe le même poste durant toute une saison. Elle adapte son comportement en fonction des variations climatiques. Les conditions climatiques guident en général le comportement alimentaire de la début de saisonEn début de saison mois de Mars, les eaux sont froides de trois à six degrés environ et les truites sont peu enclines à se déplacer car chacun de leur déplacement se chiffre en perte de précieuses calories dont elles ont besoin pour survivre durant cette période zones de calmeA la fin de l’hiver, les truites sont affaiblies. Elles seront même très faibles si l’hiver a été rude et qu’elles n’ont pas pu se nourrir correctement. Elles ont du faire, pour certaines, beaucoup d’efforts pour remonter les rivières pour pondre leurs œufs et résister aux températures très basses de la rivière. Lorsque les eaux sont froides, les truites essayent de produire le minimum d’efforts dans le but de s’économiser le plus déplacement est fortement coûteux en calories. Les truites sont souvent assez maigres à cette période de l’année et n’ont pas la force de résister à la pression exercée par le courant. Voilà pourquoi elles vont rechercher et occuper prioritairement des zones de calme, à l’abri du courant. Néanmoins, le courant n’est jamais situé bien loin car le courant c’est ce qui apporte la début de saison, c’est donc à proximité des berges et dans les endroits où le lit de la rivière se creuse qu’il faudra poser son appât. Lorsque la rivière présente un débit élevé ce qui est fréquent à cette période de l’année en raison des précipitations abondantes et de la fonte des neiges pour certaines rivières de moyenne montagne, le courant au centre de la rivière s’accélère. C’est proche des berges que le courant est le moins fort. Par conséquent, les truites se posteront au ras des berges, souvent creuses, afin d’attendre, en économisant leurs efforts, la nourriture que le courant leur apporte. Outre les berges, il faudra rechercher les truites dans les zones profondes où, là encore, la pression du courant est moins forte. Les truites sont tapies sur le fond et se nourrissent exclusivement au fond de la rivière. Les vers qui tombent accidentellement dans l’eau, à cause du ruissellement des eaux et de la dégradation des berges, sont des appâts à privilégier, surtout en début de outre, tout ce qui a pour effet de casser le rythme du courant, comme les piles de pont ou les gros blocs rocheux par exemple, sont de nature à abriter une truite en début de saison. Les truites occupent, sauf cas exceptionnel, l’aval de ces distance de stimulationA cause des précipitations, parfois abondantes en début de saison, de la fonte des neiges qui commencent dans les rivières de basse et moyenne montagnes, il n’est pas rare de pêcher dans une eau teintée ». La truite se sert principalement de sa vision pour se nourrir. Or, dans une eau teintée, son champ de vision est amoindri. Par conséquent, plus la rivière sera teintée, plus le champ de vision de la truite sera réduit. Seuls les appâts passant à proximité d’elle seront visibles et donc susceptibles d’être mangés. Ainsi, la truite ne se nourrira que des appâts qui passeront à proximité d’ coloration des eaux mais aussi la faiblesse de la température des eaux expliquent le comportement léthargique des truites en début de saison. Le pêcheur devra donc se montrer extrêmement précis dans la dérive de son appât et le faire passer au plus près de la truite et le plus lentement possible afin de stimuler son appétit. Si l’appât venait à passer trop loin de la truite, celle-ci ne daignera pas faire d’efforts pour s’en saisir, d’autant plus qu’elle ne le voit pas toujours. Chaque déplacement coûte à la truite de précieuses calories. La truite ne se déplace donc pas pour rien. Pour qu’une truite décide de faire l’effort de se déplacer afin d’acquérir une proie, il faut que cette proie en vaille la peine. Autrement dit, la proie devra être relativement consistante. Ce que la truite perd en énergie en se déplaçant, elle espère le regagner en capturant une belle le cas contraire, où la proie n’est pas assez consistante, la truite ne fera que la regarder passer. Une truite préfèrera se déplacer une seule fois dans la journée, pour s’emparer d’une proie volumineuse, que plusieurs fois, pour s’emparer de diverses petites proies. A égale distance de présentation, un vairon sera jugé plus intéressant » qu’une teigne, par exemple, notamment en début de saison. Mais cela ne veut pas dire que le vairon est un appât plus performant que la teigne en début de saison. Certains pêcheurs font de très belles pêches à l’ouverture en utilisant la teigne comme appât. Le plus important, c’est la précision avec laquelle le pêcheur va présenter son appât, qu’il soit gros ou petit. Une teigne passant à 50 centimètres d’une truite peut la laisser de marbre alors que le même appât passant à 20 centimètres déclenchera une attaque. C’est ce que l’on appelle la distance de réchauffement des eauxAvec l’apparition des premiers rayons de soleil, et surtout des premières chaleurs, le comportement des truites change. Peu à peu, elles commencent à sortir de leur léthargie hivernale et à se printempsLa grande majorité des pêcheurs de truite est unanime pour dire que la meilleure période pour pêcher la truite est sans aucun doute les mois de mai et de juin. Avec le réchauffement des eaux, les truites sont de plus en plus actives. Les premiers rayons de soleil, qui réchauffent la surface de l’eau, font remonter les truites en surface. L’arrivée des beaux jours rend les eaux plus limpides et plus basses, et les truites sont plus à même d’apercevoir ce qui se passe à la surface de l’eau. Or, cette période coïncide avec l’éclosion de nombreux insectes. Les truites vont donc essentiellement avoir une activité de surface pour gober les ailleurs, si les truites se déplacent plus, grâce au réchauffement des eaux, cela signifie aussi qu’elles seront plus enclines à faire un effort pour s’emparer d’une proie. Elles seront donc moins regardantes quant à la précision avec laquelle le pêcheur présentera son appât. Voilà pourquoi les touches seront plus le réchauffement des eaux a des limites sur l’activité des truites. En été juillet - août, les eaux se réchauffent de plus en plus, jusqu’à atteindre une température maximale, à la limite du supportable pour les truites parfois. En période de canicule, les eaux peuvent atteindre une température supérieure à 20 degrés. Or, les truites recherchent avant tout, durant cette période, des eaux fraîches et surtout bien oxygénées. Au-delà de 20 degrés, les truites peuvent se retrouver incommodées et arrêter de se nourrir tant que la température de l’eau ne diminue en surface que la température de l’eau est la plus élevée. Les truites vont donc chercher à se poster dans les courants vifs, peu profonds, bien oxygénés, ou alors dans les zones profondes, à l’ombre, là où la température est la plus clémente. Le pêcheur devra donc les rechercher tôt le matin ou en fin de journée, c'est-à-dire au moment où les températures sont favorables à l’activité alimentaire des truites. Les dessous de branches constituent également un excellent poste. En période de canicule, les truites se nourrissent essentiellement la nuit. Elles ont, par conséquent, une activité alimentaire réduite en moins de Septembre, les eaux commencent à se rafraîchir et la truite retrouve un comportement alimentaire normal », non réduit aux extrémités de la risque alimentaireLa truite, lorsqu’elle se nourrit, prend inévitablement un risque. Cela est particulièrement vrai pour les petites truites qui, pour être rassasiées, ingèrent de nombreuses petites proies au cours d’une même journée éphémères, diptères, trichoptères, plécoptères. Cela offre autant d’opportunités au pêcheur de pouvoir les leurrer. Il s’agit par conséquent d’une faiblesse de la truite vis-à-vis de la pêche et du pêcheur. Par contre, les truites adultes piscivores n’adoptent pas le même comportement dans la mesure où elles peuvent se contenter d’une seule proie volumineuse par jour vairon. Le risque alimentaire est donc moins élevé pour les grosses truites que pour les qu’il faut retenirEn début de saison, les eaux sont froides et les truites peu enclines à se déplacer. Elles se postent généralement près du fond de la rivière, dans les zones de calme, à l’abri du courant mais jamais très loin de celui-ci. Le pêcheur devra faire dériver son appât très proche de la truite si il veut qu’elle s’en saisisse. Avec l’arrivée des beaux jours, les eaux se réchauffent et les truites se déplacent de plus en plus dans la rivière pour se nourrir. Les touches seront alors plus nombreuses. Mais en été, lorsque les eaux deviennent trop chaudes, les truites restreignent leur activité alimentaire la nuit, tôt le matin et recherchent des zones à l’abri de la chaleur sous les branches, dans les courants, dans les zones profondes…. La fin de saison s’accompagne d’un rafraîchissement des eaux et d’une reprise normale de l’activité alimentaire des conditions climatiquesLes conditions climatiques influenceraient pour une part importante le comportement alimentaire de la truite. En début de saison, les eaux sont froides et la truite se déplace peu pour se nourrir. Avec l’arrivée des beaux jours, les eaux commencent à se réchauffer et l’activité de la truite devient de plus en plus importante, mais elle tend à se ralentir dès lors que les eaux deviennent trop chaudes. C’est fréquemment le cas en période de fortes chaleurs. La truite cesse alors de s’alimenter durant la journée. C’est tôt le matin ou pendant la nuit qu’elle cherchera à se nourrir. Lorsque les eaux commencent à se rafraîchir, en fin de saison, la truite retrouve une activité alimentaire des incidences climatiques à court terme peuvent avoir des répercussions sur le comportement alimentaire de la truite. Ce serait notamment le cas de la lune, du vent et des de la lune ?La lune a-t-elle une influence quelconque sur le comportement alimentaire de la truite ? Certains pêcheurs pensent que oui et n’hésitent pas à ne pas se rendre au bord de l’eau lorsqu’ils jugent que la lune n’est pas bonne. D’autres pensent que non car cette théorie n’aurait aucun fondement comment savoir si la lune est favorable à la pêche ou pas ? Ceux qui croient en l’influence de la lune avancent que la période de pleine lune serait défavorable à la pêche alors que la nouvelle lune serait effet, la truite se sert essentiellement de sa vision pour se nourrir. Or, en période de pleine lune, la luminosité est importante, plus encore si le ciel est dégagé. Par conséquent, la truite disposera d’un éclairage suffisant dans l’eau pour pouvoir gober les insectes qu’elle discerne parfaitement à la surface de l’eau. Il est possible que la truite mette à profit cette période faste pour s’alimenter il faudra quelques heures à une truite qui s’est nourrie pendant la nuit pour digérer son festin. Autant de temps pendant lequel la truite ne sera pas mordeuse. Ainsi, il ne serait pas souhaitable de pêcher un lendemain de pleine lune car les truites sont déjà gavées » de nourriture et ne mordront pas à l’appât du en période de nouvelle lune, la pêche serait favorable. En effet, durant cette période, la luminosité est plutôt faible et la truite n’a qu’une faible visibilité dans l’eau, plus faible encore si le ciel est couvert. Les truites ne peuvent donc pas apercevoir les insectes en surface et ne prendront aucun risque pour aller chercher de la nourriture à cause des prédateurs éventuels. Elles préféreront attendre que le jour se lève et une luminosité plus conséquente pour se nourrir. Ainsi, pêcher les lendemains de nouvelle lune s’avèrerait favorable dans la mesure où l’activité alimentaire de la truite coïnciderait avec le moment où le pêcheur se trouve au bord de l’eau. Les touches seraient ainsi plus il ne s’agit que d’un point de vue, certes à prendre en compte mais de manière non exclusive car il ne s’agit pas d’une théorie scientifiquement fondée. Et fort heureusement, des truites il s’en prend pendant les périodes de pleine lune comme de nouvelle lune. Bien d’autres facteurs naturels sont donc à prendre en ventNous avons vu que la température de l’eau avait une incidence directe sur le comportement alimentaire de la truite. Le vent, suivant sa provenance, n’est pas étranger aux variations de température. En effet, selon qu’il soit du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, son influence n’est pas la même. Des vents seraient plus favorables à la pêche que d’ effet, un vent du sud ou d’ouest transporte des masses d’air chaudes. Cela a pour effet de réchauffer le climat et par conséquent d’augmenter la température de l’eau. Or, lorsque les eaux se réchauffent, l’activité alimentaire de la truite est plus importante, les poissons sont davantage enclins à un vent du nord ou d’est transporte des masses d’air froides ce qui a pour effet de refroidir le climat et d’abaisser la température des eaux. Or, des eaux froides ne sont pas propices à l’activité alimentaire de la truite, moins mordeuse et moins encline à se déplacer, donc plus difficile à aversesC’est bien connu, durant un orage les truites deviennent folles, tellement folles que certaines personnes seraient mêmes parvenues à les attraper à la main ! Les orages ont toujours été des moments propices à la pêche, des moments rares qui ne durent souvent que quelques effet, les grosses averses favorisent la tombée d’une nourriture en quantité abondante dans la rivière les chenilles, les limaces et autres larves qui sont collés aux branches, les papillons, les mouches et autres insectes, les vers de terre…, bref une vraie manne alimentaire pour la durant cette tombée abondante de nourriture dans l’eau, la truite va devenir comme surexcitée et se saisir de tout ce qui passe à sa portée. Le pêcheur a l’impression alors de faire feu de tout bois, les truites se ruant sur à peu près n’importe quel appât. Les touches et les prises sont en règles générales très instant magique ne dure que très peu de temps, d’une part parce que les truites seront vite gavées et d’autre part parce que les eaux vont progressivement se teinter, ce qui réduira considérablement la visibilité non seulement des truites mais surtout du pêcheur. Or, les truites se servent de leur visibilité pour se nourrir. Lorsque celle-ci est trop faible, la truite ne se déplace pas et se nourrit exclusivement de ce qui passe à proximité de son champ de vision. Le pêcheur devra donc faire dériver son appât très près de la truite s’il veut qu’elle s’en saisisse. Or, cela lui est d’autant plus difficile à faire que les eaux sont sales et les postes moins vaut mieux par conséquent pêcher pendant l’averse, qu’après. Attention toutefois à ne pas prendre de risques démesurés en pêchant pendant un orage avec une canne en qu’il faut retenirLe résultat d’une partie de pêche serait donc étroitement lié à certaines conditions climatiques ponctuelles. La lune, selon qu’elle soit pleine ou nouvelle, aurait une influence négative ou positive sur la pêche de la truite. Le vent, selon qu’il soit du sud ou du nord, réchauffe ou refroidit les eaux, augmente ou réduit l’activité alimentaire des truites. Enfin, les orages et les averses sont des moments magiques, très courts, pendant lesquels la truite se nourrit abondamment de tout ce qui tombe dans la rivière. Le pêcheur parviendrait ainsi à piquer » de nombreuses truites.

Pêcheà la truite dans le Bas Verdon avec Hugo Gallinaro. À la sortie du lac d’Esparon, venez découvrir la pêche à la truite dans le Bas Verdon, une rivière sublime entourée par un paysage lunaire de galets blancs. Le Bas Verdon qui attire chaque année les pêcheurs les plus chevronnés à la recherche des grosses truites qui
La pêche à la journée ou 1/2 journée*Le permis de pêche n’est pas obligatoire. *Le Parc des sources d’Elle vous propose de pêcher sans permis de pêche avec votre matériel à la journée ou à la ½ journée sur 6 étangs dont 2 étangs de pêche au kg, et 1 pour les groupes*2 étangs adaptés pour la pêche en famille ou pour les débutants,*1 grand étang, Le fonctionnement *Vous vous installez sur un des 3 étangs, une personne de notre équipe passe vous inscrire et vous encaisser en fonction de votre choix de forfait à la journée ou ½ journée.*lâchers quotidiens de 10 truites Arc-en-ciel par pêcheur à la journée. 5 le matin et 5 en début d’après-midi.Quelques grosses truites ajoutées tous les jours.*Poissons pêchés maximum de 40 truites par pêcheur à la journée et 30 par services et équipements Parking ombragé et parking réservé aux personnes à mobilité réduite avec accès direct et rapide aux étangs de pêche sur demande.1 Abri pique-nique couvert équipé de tables, de bancs et d'une cheminée/barbecue. À l'accueil du parc Vente de boissons fraîches, glaces, confiseries… Vente d’appâts vers de farine, teignes, pâtes à truite, twist…Matériels de pêche bouchon, hameçon, plomb, fil, moulinet, canne, dégorgeoir, location de canne...Tarifs journée Adulte 29 euros la journée pour 1 canne, 10 truites lâchéesEnfant moins de 10 ans 20 euros la journée pour 1 canne, 6 truites lâchées et une offerte à la pêche au kg10 euros la canne supplémentaire uniquement pour pêcher à deux cannesTarifs demi-journée de 7h30 à 13h ou de 13h30 à 18h45Adulte 18 euros pour 1 canne, 5 truites lâchéesEnfant moins de 10 ans 14 euros pour 1 canne, 3 truites lâchées et une offerte à la pêche au kgPlanning des journées spéciales grosses truites de 1 à 4kgles journées spéciales grosses truites seront indiquées chaque début de le samedi 19 févrierMars samedi 19 samedi 23 avrilChaque mois les lâchées spéciaux seront effectué uniquement dans le grand étang afin de vous laisser le choix de la formule- formule classique sur les deux petits étangs ==18 euros la demi-journée ==29 euros la journée pour 3kg de lâchées par pêcheur à la journée- formule spécial grosses truites sur le grand étangs ==22 euros la demi-journée ==34 euros la journée pour 5kg de lâchées par pêcheur à la journéeAttention, les personnes qui prennent le lâchée spécial ne pourront pas aller sur les petits étangs et pareil pour ceux qui souhaite la formule vous souhaitant une bonne pêche,À bientôt,règlement des étangs- Tous les appâts naturels sont autorisés pâte à truite, teignes, tébos, vers de farine, mais, moules, sauterelles, vairons…SAUF ASTICOTS INTERDITS- Pâte à truite- Vairons et leurres souples UNIQUEMENT AVEC 1 HAMECON SIMPLE- Un seul hameçon par canne- Pêche à la mouche uniquement sur le grand étang et avec un seul hameçon par et leurres Interdits- Hameçons triples, ou plusieurs hameçons sur une même canne- Cuillères, rappalas, ondulantes, palettes et asticots- Amorçage interdit- Pêche à la carpe interdite. Si une carpe est prise par erreur elle doit être IMMEDIATEMENT relâchée dans les meilleures conditions. Facturé 50 euros le kg, Si volontairement endommagée, restée trop longtemps au bord de l’eau ou volée- Interdiction de vider les truites sur place. Norme d’hygiène et qualité de l’eau- Toutes cannes amenées au bord des étangs seront facturées. Sauf accord de la direction.- Quota maximum par pêcheur 30 truites par demi-journée et 40 à la journée. En cas de dépassement l’ensemble de la bourriche sera facturée au prix du kg. Soit 11 euros /kg- pêche à l’épuisette interdite- Baignade strictement Interdite- Interdiction de déféquer sur les postes de pêche, dans les bois, derrière la cabane ou sur les sentiers, des toilettes propres sont à votre disposition en face de l’accueil. Portes vertes- Feu au sol interdit, un barbecue est à votre disposition dans la Chiens tolérés uniquement tenus en laisse, ramassage des déjections obligatoire, baignade Merci de jeter vos mégots opercules de pâte et tout autre détritus dans les poubelles avec tri sélectif. Vous appréciez de venir sur un lieu propre, alors merci de respecter les lieux et les personnes qui viennent après FERMETURE des barrières à 19h00 18h45 fin de pêche ou 18h00 selon la saison-Attention toute infraction entrainera l’annulation de votre journée ou demi-journée de pêche sans remboursement, par respect pour nos 99% de pêcheurs qui respectent ces règles. Site sous vidéo surveillance. En vous remerciant nous vous souhaitons une bonne pêche et un agréable moment de détente, Mode de paiement accepté chèque et espèce
Lassociation Pêche loisir lac trébéen, présidée par Christian Nazarre, a programmé son deuxième concours de pêche à la truite de l’automne, le dimanche 12 novembre. Le bureau Une fermeture Inoubliable ! Il est des temps ou la pêche vous semble compliquée et d’autres ou elle vous semble évidente. Tout est réuni pour réussir cette fermeture, un temps de saison, une lune favorable, pas ou peu de vent, des eaux se rafraîchissant, quelques pluies précédant la sortie pour dynamiser la rivière et établir un niveau favorable pour la pêche et un pêcheur réceptif et prêt à profiter pleinement de cette situation. Un bon mois de septembre La saison de la pêche se termine et pour moi l’occasion d’honorer mes derniers clients et d’encadrer mes derniers stages en 1ère catégorie. Les sorties ont été rondement menées et les poissons de sortie nous ont comblés, que cela soit aux appâts naturels, à la mouche ou aux leurres. Rien de plus agréable que de joindre l’enseignement au plaisir de la capture pour le moniteur que je suis. Bien avantagé par ma présence régulière au bord de l’eau et témoin de cette belle activité, il n’en fallait pas plus pour me décider d’en profiter à mon tour. Nous sommes le lundi précédant le we de fermeture, je viens de terminer une journée de stage et il faut dire que le poisson est à la fenêtre depuis le matin, il me reste un peu de temps pour en profiter, donc direction la rivière sans tarder. Le choix du parcours est vite fait, juste choisir la zone qui n’a semble t’il pas été pêchée de la journée. Arrivé sur le coup, montage rapide de ma canne anglaise et de ma ligne aux appâts, placement adéquat, eschage d’un beau ver de terreau et c’est parti ! Comme souvent quand le poisson est en chasse, première dérive et première touche. Un arrêt net qui marquera un ferrage instinctif. Et voilà la première d’une belle série de poissons qui, pour mon bonheur, resteront à table jusqu’au soir. Au total, une bonne dizaine de captures avec pas mal de poissons dépassant largement les 30 centimètres. Un régal ! Même si la fatigue se fait sentir et les douleurs aiguës des efforts répétés de la saison mettent à mal mon corps, il y a des moments qui vous aident à oublier ses gênes. On approche doucement de la fermeture, espérons que le temps libre qu’il me reste pourra me permettre de vivre encore des moments sympas… Ma plus belle fermeture à ce jour ! Il ne reste que 3 jours de pêche avant la fermeture dimanche, la journée de stage de pêche à la mouche de la veille nous a bien réussie. Mon client a capturée une douzaine de truites sur gobages et termine la journée sur un poisson de plus de 40 centimètres, et ce malgré une montée d’eau régulière opacifiant le cours d’eau et un vent constant soufflant avec fortes rafales qui aura fait débouler branches et feuilles tout le long. Des conditions normalement pas géniales, mais l’apport de nombreuses mouches dérivant longuement sur l’eau auront eu l’avantage de changer la donne et de maintenir une belle activité de surface. En soirée, j’apprends que mon client du samedi ne pourra être présent, report étant programmé pour la saison prochaine. Voilà donc 72 heures de liberté à ma disposition pour bien terminer. 72 heures de pur bonheur ! Tout d’abord, après une bonne nuit de sommeil réparatrice, je me levais sans intention première. La saison des cèpes bat son plein et je me laisse tenter par une balade sur quelques coins pour voir s’il est possible de se passer l’envie et en ramasser quelque uns pour pouvoir les goûter. Pas trop de mal à en trouver au vu des articles parus dans les journaux, la pousse est là et des quantités importantes de bolets sont ramassés aux quatre coins du département. 4 kilos plus tard et le plaisir de la cueillette, je rentrais avec l’intention de finir ma journée par un coup de pêche à la mouche. J’arrive au bord de l’eau et déjà les mouches s’envolent au travers de la rivière, les éclosions d’ephemerella ignita et de baetis ont démarré, la partie de pêche s’annonce favorablement. Je choisi de tenter la belle plutôt que de chercher le nombre en venant sur ce cours d’eau. En cette fin de saison, les poissons sont discrets et se méfient de tout ce qui flotte, peut être qu’il faudra d’ailleurs pêcher sous l’eau… La première zone de pêche m’aura gratifié d’une belle capture avec une truite mesurée à 54 centimètres ce qui est au delà de la moyenne de la rivière. Une capture sur gobage qui donne toujours autant de joie et un joli pliage de carbone en plein jus pour un combat indécis. Après ce joli coup de ligne s’en suivit, quelques instants plus tard, une casse sur chandelle sur un coup de pêche en nymphe à vue et deux autres poissons fuyants ma présence. Un bon début, les truites semblent plutôt en position. La deuxième zone, bien que peignée méticuleusement, ne m’aura rien rapporté, certainement qu’elles avaient du être pêchées juste avant. La troisième secteur, je le visiterai au coup du soir. Les petites olives à ailes bleues défilent de manière éparse mais suffisamment pour placer les poissons en surface. D’ailleurs, j’attaquerai rapidement un poisson actif. Placé le long de la berge dans peu d’eau, il gobe en toute discrétion. Difficulté, il se trouve sur mon lancé revers et s’est placé sous des branches basses qui surplombent la rivière d’un petit mètre. Le coup n’est pas facile mais pas impossible. Après avoir réalisé tous les réglages, c’est parti ! Premier lancé et posé sur son museau, extra ! Sans réfléchir, il monte son menton nonchalamment et “clouc”, dans si peu de courant, il faut habituellement retarder le ferrage et s’assurer que le poisson ait bien refermé la bouche et effectué la bascule, mais là, sa réaction a été instantanée, le goût de l’hameçon ou la préhension du nylon ne lui ont pas plu du tout, remous de fuite dans le dixième de seconde qui suivi pour lui et ferrage dans le vide suivi d’un râle pour moi. Ainsi va la pêche, j’aurai pu au moins admirer ce poisson sur son travers dans sa fuite fulgurante, un beau 55+ qui m’aura fait vivre encore un beau moment. Plus en amont, je calerai un poisson et réussirai à prendre une autre belle truite de 50 centimètres. Un bilan honorable pour qui se destine à traquer la belle truite. Journée de samedi Changement de rivière et arrivée au bord de l’eau vers 9h. Il fait frisquet, programme, pêche aux appâts naturels en dérive. Peu de touches sur le premier secteur certainement un peu trop encaissé. Changement de zone pour rejoindre la rivière sur une partie plus ouverte et fonds de galets. Petit coup d’œil pour voir si la grosse du pool dans la retourne est en place et éventuellement la tenter en nymphe à vue, dégun, avec ce niveau bas, les courants ont changé, elle préfère certainement stationner en profondeur dans les nombreux blocs. Continuons aux appâts vivants alors…, premier poste, une veine d’eau rectiligne et peu profonde d’une cinquantaine de mètres de long. Les poissons sont maintenant actifs et le coup se soldera par une demi douzaine de captures et la prise d’un poisson de plus de 40 centimètres suivi d’un de près de 50 centimètres d’une robe magnifique, je décide de le photographier, il est dans l’épuisette posé dans l’eau, mais au moment de le prendre, défait de sa ligne, il s’enfuit sans passer par la case portrait… Tans pis pour le souvenir. Suite de la partie de pêche et après un long moment sans toucher de truite, je réussi à ferrer dans une fosse un autre beau poisson, Un joli combat puis mise à l’épuisette de cette truite de 50. Voilà dans mes mains un vrai lingot d’or, un de ces poissons à la beauté unique qui est capable de rendre dingue chaque pêcheur de truite et qui nous amène à retourner à la pêche encore et encore pour revivre de tels moments. Matinée terminée, je retrouve comme convenu mon père pour partager ensemble la pause déjeuner dans une auberge du coin. Menu champêtre et compte rendu de la matinée, il voit bien que je suis déjà heureux et comblé de ma journée, je sens que ça lui démange et vu que rien ne laisse présager une baisse d’activité, nous sortons de table confiants. Il me laisse choisir la zone de pêche, j’ai ma petite idée, une zone que j’affectionne et qui a rapporté quelques belles captures à mon client de lundi dernier. Sur place, la partie de pêche démarre tranquillement et je touche les premières truites sur l’arrivée. Période de digestion pour moi, toutes ne seront pas piquées par manque de réactivité. Puis vint la première surprise, voilà mon père attelé, la canne cintrée et une masse lourde au bout, un joli poisson qui sonde puissamment. Je le rejoins et sort mon appareil photo. Premiers signes de faiblesse et la masse sort petit à petit des profondeurs après avoir balayé le trou sur une dizaine de mètres. On reconnait alors un saumon atlantique, belle surprise ! Pas fréquent d’en toucher aux appâts naturels en pêchant en dérive, mais le deuxième tout de même en cette année si l’on compte celui touché un mois plus tôt et que j’ai tenu pendant 10 minutes avant rupture. Après un combat bien mené, il est enfin échoué sur un fond de gravier immergé, verdict, un saumon de toute beauté mesuré à 73 centimètres. Photos puis remise à l’eau pour ce joli coup de ligne imprévu. Il faudra un petit moment pour laisser tomber l’euphorie, nous voilà de nouveau en place, 5 minutes passent, je rate une nouvelle truite, râle, tourne la tête et… Mon père de nouveau pendu, la même image que précédemment ! Arf ! Pas de doute, c’en est un second… Même combat un peu plus appuyé cette fois pour réduire le temps de combat, le poisson se laisse bien manœuvrer, il est du même acabit. Le poisson montre ses flancs et au moment de l’échouer, se débat, s’appui sur le fond, sort son tronc de l’eau, secoue la tête et réussi à se libérer. Mon père n’est pas malheureux à la fuite du poisson mais accuse physiquement du bras après deux combats intenses et inattendus en moins de quinze minutes… Quelle émotion ! Je le félicite et je me remets à pêcher en pensant à ces moments incroyables, et puis… A mon tour de me retrouver pendu, encore un ! Plus modeste, je l’amènerai rapidement sur le bord. Un petit castillon d’à peine 60 centimètres qui sera vite relâché. C’est fou ce qui nous arrive ! Dix minutes plus tard et quelques coulées plus bas, un bel arrêt dans la fosse sous plus de 2 mètres d’eau. Ferrage, et comme l’impression d’être accroché au fond sauf que ça se déplace, pas de doute, c’est du sérieux ! Travail appuyé en mettant à contribution le nerf de ma canne Feather Weight de chez Pezon et Michel, elle ne m’a jamais déçu jusque là mais le “client” est tout autre cette fois…Sans nul doute, un saumon bien plus joli, reconnaissable aux coups de tête axés vers le bas qu’il imprime lors du combat. L’action de pointe de ma canne est un atout pour venir à bout de ce spécimen et tenter de le fatiguer. Le voilà enfin sous ma canne, je le fais glisser dans une flaque et le saisis par la queue, YES ! Un magnifique saumon qui accuse 80 centimètres au ruban, splendide !! Photos puis relâche. Inutile de vous dire que nous sommes deux pêcheurs heureux d’avoir connu de tels moments. Nous décidons de laisser tranquille la zone et de remonter en amont histoire de ne pas se retrouver une nouvelle fois pendus à salmo salar vu que nous sommes sur la remontée. Une dizaine de kilomètres plus haut, remis de nos émotions, nous voilà sur un nouveau secteur. Il nous reste une bonne heure avant de rentrer, ce soir l’équipe de France affronte l’Italie pour son entrée en coupe du monde de rugby. Le temps passe mais il y a encore le temps d’en profiter… Le niveau est parfait pour ce poste, pas de raison que l’on ne continue pas à père choisi la tête du coup et moi le cassant plus en aval. Je prends vite une petite truite, puis une autre de 40 centimètres et en suivant me fais traîner 2 secondes par un joli poisson qui se dépique. Les beaux poissons sont de sortie ici aussi… Je m’applique, refait mon montage un peu fatigué des épreuves précédentes, ajuste la plombée, enfile un ver bien mouvant et hop ! Ça dérive bien, et pile poil au moment prévu, la touche. Et encore du lourd, même pas bougé le menton malgré le ferrage sec. J’en reviens pas, je me tourne vers mon père qui n’en revient pas lui non plus et je lui dis “je crois que je tiens le numéro 5”. Invraisemblable !Celui-là, il a de l’espace et démarre sans retenue. Il me fait dévaler sur cinquante mètres pour me montrer son énergie, j’arrive à le suivre, il remonte à sa place initiale, je l’accompagne, jusqu’à prendre le dessus et le ramener à moi. Il abdique, je le saisis, et laisse exploser ma joie ! Quel fish ! Encore un splendide poisson, le plus vaillant de la journée, magnifique ! Mon père filme l’instant, quels moments de partage ! il affiche 75 centimètres, il repart sans faiblesse malgré un combat plus long que précédemment. Il est temps pour moi de laisser pêcher mon père qui s’était arrêté vu le remue ménage et de savourer le moment. On vit un rêve !Fin de la journée et quelle journée ! Si riche en intensité et en magnifiques captures ! Grisant ! Journée de dimanche Ça coince un peu ce matin au lever, mais l’envie de profiter de cette dernière journée est bien présente. Remis doucement de ce samedi extraordinaire, j’essaye de réfléchir à la pêche du jour plutôt que de basculer dans le souvenir de la veille. J’ai ma petite idée sur la zone à prospecter vu les conditions et le niveau. Pas de vent et une eau juste mâchée, encourageant pour réussir une pêche en dérive, vu que ça réussit bien en ce moment ! Pour commencer, je pêche une première veine d’eau qui m’a déjà rapporté de nombreuses captures mais sans succès, juste un petit arrêt furtif mais inférrable. Aie ! Ça sent la pêche compliquée… Deuxième secteur, une belle veine d’eau principale mélangée à d’autres veines qui viennent la croiser et des profondeurs très variantes en raison de la présence de nombreuses banquises de roche mère placées en travers. Un secteur technique mais qui a l’avantage d’offrir de nombreux postes à truites. Sur ce coup habituellement prolifique, j’ajuste mes réglages profondeur + plombée et entame une première dérive, le poste de chasse est situé face à moi, si la place est occupée, je devrai avoir un signal maintenant ! Et le signal se manifesta à l’endroit exact, voilà à quoi sert le retour d’ pour “serrer” la truite et combat de fuite s’en suit, et ce qui devait arriver arriva, cette belle de 50 que j’avais bien négocié et ramené aux abords de mon épuisette trouva la ressource nécessaire pour tenter un dernier rush et sous la pression, ma ligne se brisa. Déjà pendant le combat, je pensais à ma négligence, ne pas avoir refait le montage alors que la ligne avait subi la veille un sérieux test avec le dernier saumon de la journée, et bien mon 12/00 ne résista pas à un deuxième combat appuyé. Toujours apprendre de ses erreurs, et en tenir compte ! Heureusement, le poste plus en aval souvent occupé lui aussi me permit de capturer une fario plus modeste. Suivi plus tard par une truite d’une trentaine et de nouveaux des touches “gratouillis” que je ne pus réussir à ferrer, puis une casse inexpliquée sur ferrage. Et comme souvent sur cette rivière, le poisson ne revient pas une deuxième fois, signe de la complexité pour réussir sur ce cours d’eau où la défiance de la truite est particulièrement élevée. Fin de la matinée. Après manger, mon père passe à la maison, il est en avance sur son timing, pressé de pêcher. Je lui compte ma matinée puis arrive la question “qu’est ce que tu fais cet apm?”. Ben je fais la fermeture bien sûr ! Et nous voilà reparti ensemble. Nous retournerons sur la même rivière que la veille, cette fois plus en amont. Arrivé au bord de l’eau, l’eau est légèrement piquée comme la veille, le niveau est bon, la pêche commence. Nombre de pêcheurs sont passés là vu les traces laissées en berge. Et la pêche s’en ressent, les veines centrales ne donnent rien et les quelques touches et modestes captures, nous les réalisons sur la berge d’en face. Mon père remonte et moi je prends le parcours en descendant. Ce parcours, nous l’avions pêché un mois plus tôt avec réussite. J’avais même touché un poisson énorme estimé à 70 centimètres mais mon 10/00 n’avait pas fait le poids ce jour là face à cette truite gargantuesque. Je lui rappelle la zone où je l’avais piqué, une cinquantaine de mètres en amont de sa position à l’extérieur opposé d’un grand bloc central. Et nous nous séparons. La pêche est difficile pour moi, peu de touches et de que des petits poissons, la descente, bien souvent meilleure en terme de rendement, m’aura déçu et laissé sur ma faim. Entre temps, vu la distance qui nous séparait, j’avais entendu un vague grognement du côté de mon père, je remonte les 300 mètres et retourne auprès de lui. Et arrivé à ces côtés, il me dit “je l’ai touché ta truite, une fois piquée, elle est revenu sur moi comme un train, deux chandelles et décrochée ! Elle est énorme !”. Résultat, famille Armand 0 – Truite de 70 2. On gagne pas à tous les coups ! On décide de changer de zone vu que le secteur a été bien piétiné. Mais avant ça, je suis tenté par mettre un petit coup de ligne autour de ce gros bloc si prometteur. Je passe bien mais rien, puis je me place deux mètres plus haut, allonge la distance, passage au ras des blocs opposés et arrêt. Je réagis et de nouveau un lourd poisson de piqué, quelques gros coups de tête s’en suivent. J’appelle mon père qui est en train de plier “tu ne vas pas me croire mais je crois que j’ai encore attelé un saumon…”. Bien maintenue sous la canne, je le ramène à moi assez facilement, et lors du passage en hauteur sur une roche plus claire posée au fond, je vois mon saumon modeste accompagné d’un autre plus gros en profondeur, c’est fou ! En plus de toucher des belles truites, nous voilà abonnés aux saumons, incroyable, le rêve continue ! Une nouvelle prise autour des 67/68 centimètres qui retournera dans son élément. Nouvelle zone de pêche, nouvelle histoire. Le coup est assez difficile à pêcher vu la profondeur et un courant de fond qui “souffle” notre ligne. Pas évident de bien passer mais sur ces postes, si le pêcheur arrive à comprendre la coulée et à adapter son montage, les poissons qui sont au fond sont souvent jolis et coopératifs, reste la difficulté et le temps pour tout mettre en oeuvre et réaliser le bon passage. Mon père préfèrera l’aval avec une zone plus favorable et où le courant tord moins la ligne. Je touche vite une petite truite, puis en rate une autre et enfin en capture une jolie. Mon père idem. Puis jaillit un “oh oh”, je tourne le regard vers mon père, et bien voila t’il pas qu’il est de nouveau aux prises avec un salmo-salar. Celui-ci sonde, remonte puissamment et…, se décroche en surface après quelques minutes de combat, encore un beau spécimen estimé à plus de 70 centimètres. Vraiment un truc de dingue, c’est étrange cette impression que où que nous allions, nous aurons affaire aux salmo-salar. Pour cette dernière de la saison, mon père qui aime bien manger de temps en temps son poisson, décide de remonter faire les courants peu profonds situés en amont du pool et tenter d’attraper quelques truites pour le dîner. Au moins là, presque sûr de ne pas tomber sur le roi des gaves. Pour ma part, je continue de peigner la fosse, le courant d’entrée mérite ma visite d’ vois que ça se passe bien pour mon père placé dans les rapes deux cent mètres plus haut, il tient une jolie truite à la vue des éclaboussures qu’elle génère lors du combat. Celle-là ne finira pas dans son panier puisqu’elle se mon tour de voir si le coup de l’arrivée peut être payant. Première coulée et première prise, une truite d’une vingtaine. Deuxième coulée et nouvelle touche, un poisson plus joli à la robe sombre parsemée de gros points noirs, belle élégance pour cette truite. Troisième coulée et une décroche d’un poisson semble t’il assez joli vu le départ. Puis une autre touche plus subtile et un poisson que je ne réussirai pas à prendre au final ; je me laisse glisser vers l’aval pour bien couvrir le poste en Y, réunion de deux courants à l’entrée de la fosse. Une branche est bloquée sous un roc et rend le passage dangereux mais je tente quand même. Posé ok, coulée ok, présentation ok et touche ! Piqué ! Et de nouveau du lourd, un poisson qui sonde et se rapproche de l’embâcle, je tente le tout pour le tout et essaye de le bloquer puis de le désaxer pour éviter la casse. Je sens que le fil est en limite de rupture mais ça tient, il abdique et se tourne pour descendre dans la fosse, là j’aurai le dessus pour le manœuvrer plus en douceur, pas de doute, voilà un énième saumon. Je réussi à l’échouer après un combat que je croyais perdu, belle satisfaction, il est superbe et, à la vue de sa robe plus rougeoyante, a séjourné plus longtemps dans la rivière que ses congénères fraîchement remontés. Je sors l’appareil photo pour immortaliser le moment et le relâche, encore un bon 70 je présume. Le pêcheur au Tenkara situé en face et qui a assisté à la scène me félicite en m’applaudissant. Je le remercie en lui faisant journée est encore bien remplie en événements, tout autant que la veille je dirai. Je décide de lever le pied et de laisser tranquille les poissons du pool. Il reste un peu de temps avant l’heure de fin programmée avec mon paternel, je descends vers la voiture et sur le retour, constate que les truites commencent à moucher. Mon fouet n’aura pas fait le déplacement pour rien, je finirai cette journée par quelques lancés et deux petites truites de plus capturées. J’ai bien repéré des poissons plus gros et actifs mais il est temps de les laisser tranquille, je sors de l’eau, clap de fin, il est temps de fermer » pour cette saison et d’aller se reposer. Je retrouve mon père au point de rendez-vous fixé en amont. Lui aussi semble comblé et rassasié, il a capturé de nombreuses truites et en a gardé 4 truites pour finir qu’il mangera ce soir avec ma mère, comme pour honorer et fêter cette fermeture. Nous faisons le compte, au-delà des nombreuses truites touchées, au total sur les deux après-midi passées ensemble, nous aurons touché 8 saumons en recherchant la truite surréaliste ! Les chutes de pluie des jours précédents, les montées d’eau qui s’en suivirent et le rafraîchissement associé auront certainement contribué à faire bouger les saumons dans leur migration vers les zones de frayères. Maintenant, espérons que l’épisode de reproduction à venir se passe au mieux pour eux et les truites, sans connaître de crues exceptionnelles comme on en observent malheureusement trop régulièrement ces dernières années… Voilà le récit de cette fermeture hors du commun, des journées bénies des dieux et une fermeture en fanfare ! Vu son lot d’émotions, de quoi attendre patiemment la saison prochaine… Au plaisir de vous croiser. Lionel ARMAND

Lapêche à la truite à l’automne est magique. Au fur et à mesure que les poissons passent en mode de frai ou se préparent à leur dormance hivernale, ils peuvent être difficiles à attraper. Les foules sont clairsemées et cela rend la capture de brookies et d’arcs-en-ciel aussi vibrante que les feuilles changeantes sont spéciales. Mais ce n’est pas facile de pêcher la

Bonjour à tous amis pêcheurs, Un peu plus au nord de la Franche-comté on trouve une région on l’on peut y faire également de très très grosses truites. Je vous parle ici de la pêche en Lorraine !!! Voici quelques photos des truites que l’on peut y faire, prises essentiellement dans la région autour de Nancy, Metz, Épinal, Verdun, et à la mouche Nymphe à vue, nymphe au fil, pêche au streamer, etc par des amis et rencontres notamment grâce à mon ex blog de pêche. Je voudrai regrouper ici toutes les truites record de la région Lorraine. Je sais c’est ambitieux donc aidez moi svp. Comme disait Lee Wulff “Le poisson que vous remettez à l’eau est un cadeau que vous faites à un autre pêcheur, tout comme il s’agit peut-être d’un cadeau qu’un autre pêcheur vous a fait” alors je vous l’annonce, vous aurez peut être la chance de faire ces poissons magnifiques de Lorraine car nous les relâchons tous… Vous aussi, vous pouvez contribuer à cette galerie de big fish en Lorraine en m’envoyant vos photos de truites de 50+ !! Restez connecté car je mettrai à jour cet article dès que possible. A bientôt No votes yet. Please wait...Voting is currently disabled, data maintenance in progress.
Pourmoi, la plus belles des pêches à la mouche, c’est celle qui permettra de prendre les plus gros poissons Ça tombe bien parce que je vais vous parler de la pêche qui me fait le plus frissonner au monde : la pêche des grosses truites à vue, avec des nymphes de mai.
L’Eure n’est pas une rivière à truites, c’est entendu. Mais, dimanche, pas besoin de courir jusqu’à l’Avre, l’une des plus belles rivières à truite du département, pour se faire plaisir. Les pêcheurs sociétaires de la Gardonnette chartraine pourront tranquillement taquiner le salmonidé dans le cours d’eau à deux pas de chez eux. Nous avons sélectionné, avec l’aide de Thierry Couvray, le président de l’AAPPMA Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique de Chartres et sa région, les coins de pêche où les chances de faire de belles prises sont les plus grandes. 200 kilos de truites déversés autour de Chartres en vue de l'ouverture de la pêche, samedi 9 mars Le but, c’est de se faire plaisir, le jour de l’ouverture, et d’en prendre au moins une », assure le président de la Gardonnette. Pour cela, le plus sûr est de se rendre à proximité des points où la société de pêche aura effectué la veille un empoissonnement, car dans l’Eure, les truites s’en vont si on ne les prend pas ». En effet, le cours tranquille de l’Eure ne séduit pas la truite fario, qui apprécie les trous d’eau ou les forts courants des confluences. Parmi les onze lieux où seront déversés 120 kg de poissons au total, trois sont particulièrement recommandés par Thierry Couvray. 1. À Chartres, l’Eure, de la Petite Venise au pont du Gord Trois déversements différents sont effectués à Chartres au pont des Marais, à la passerelle des Bas-Bourgs et aux Trois-Ponts afin de satisfaire les pêcheurs chartrains, qui s’installent volontiers le long des trois kilomètres de la rivière aménagés en promenade. Chaque année, entre 60 et 70 pêcheurs viennent là pour l’ouverture », explique Thierry Couvray. 2. Pour les familles, le plan d’eau de Barjouville Labellisé parcours famille il y a quelques mois, le plan d’eau de Barjouville est, selon le président de la Gardonnette chartraine, le lieu idéal pour aller pêcher la truite avec les enfants. Le site est magnifique et très bien entretenu. Il y a beaucoup de poissons, ce qui permet aux enfants de pêcher au bord. » De plus, le site bénéficie de nombreux services aire de pique-nique, jeux pour enfants, sanitaires…. Parfait donc pour une découverte de la pêche en famille. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région. Ce qui va changer en 2019 pour les pêcheurs d'Eure-et-Loir 3. À Fontenay-sur-Eure, au plan d’eau des Chênes, le rendez-vous des passionnés Pour les amateurs de pêche plus sportive qui n’hésitent pas à enfiler les cuissardes pour aller taquiner la truite, le plan d’eau des Chênes et les 700 m de rivière du parcours mouche, à proximité, sont le spot idéal. D’autant que les truites relâchées ici sont des farios, les “vraies”. Attention, ici, seule la pratique du no kill, qui consiste à remettre le poisson à l’eau après la prise, est tolérée. Géraldine Sellès
. 33 367 344 356 129 31 317 474

pĂŞche Ă  la truite autour de moi